Bonjour,
J-2 avant la reprise du travail et la pression monte vraiment...
Ce matin encore, lever avec cette-fois ci, non pas une vive douleur à l'omoplate, mais tout le haut du dos coïncé ! La bonne barre transversale qui confirme une angoisse montante...
Pourtant, cette période, je la vivais plutôt calmement, "emballée" par le projet qui m'avait été proposé. Après rendez-vous de post-reprise, le profil de poste a changé, même s'il porte sur le même thème, l'organigramme aussi.
Il m'en faut sans doute peu pour ne plus me repérer dans l'engouement qui m'a permis d'entrer de nouveau en soins, pour cette fois atteindre un objectif précis et à mon sens sur un accord de principe. J'ai même été jusqu'à travailler 10 jours sur le fameux projet, "bien installée" sur mon lit d'hôpital... Pour en arriver là.
L'impression que tous les efforts fournis se sont évanouis en 1 heure d'entretien (qui s'est toutefois passé dans une bonne ambiance).
Ne retenir que le positif ? C'est sûrement ce que je ne parviens pas à faire, et pourtant, il y en a.
Toujours amplifier la déception, et même si la rumination n'est plus le moteur primaire de mon mal être, je ne vais pas reprendre dans les conditions que j'espèrais. L'apprendre seulement 1 semaine avant, alors que j'ai fait un effort énorme (et je pèse bien mes mots), pour reprendre contact dès la fin d'année dernière, et à l'occasion de nouveaux rendez-vous en début d'année, pour bien préparer ma reprise ET mon retour pour l'organisme.
Encore une fois, les paroles n'ont pas été à la hauteur des actes...
Je sais bien que je dois attendre de voir ce qui va réellement se passer, mais pour l'instant la motivation n'est plus du tout la même : reprendre pour avoir une activité professionnelle et non plus pour "m'éclater sur un projet".
Comprendre que je n'ai pas le choix sur ce qui m'est proposé, je l'ai admis dès l'entretien de jeudi dernier. Même avant, car je pressentais les changements (mon côté intuitif - et j'ai pu constater que je ne me fais pas toujours des films !)
Le week-end a été difficile, même si j'ai passé des moments très agréables : tout cela ne m'a pas empêché de poursuivre mon programme entrepris.
Mais la peur est là : peur de reprendre et peur de faiblir. Cela ne fait pas bon ménage lorsqu'on est alcoolodépendant.
2 jours pour retrouver le minimum d'équilibre qui me permettra de franchir cette porte non pas comme une contrainte, mais comme une source de nouveau départ.
Allez ! Nouvelle bataille en perspective !!!!
"Etre présent, c'est bien plus qu'être là."
Malcom Forbes
C'est lui qui l'a dit...
A bientôt
PS : Je suis loin de ressembler à cette belle athlète en photo, mais c'est le geste qui compte !