Bonjour,
Aujourd'hui c'est la Saint-Valentin.
Bonne fête à ceux dont c'est le prénom !
Il paraît que c'est aussi la fête des amoureux...
Donc bonne fête aux amoureux !
"Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent ." (source : Wikipedia)
Et bien, bonne fête aussi aux célibataires !
En bref : bonne fête à tout le monde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L'amour... Ah! l'amour !
Le "Ah!" peut vouloir dire beaucoup de choses, et c'est là la limite de l'écriture. Si on ne l'explique pas, son sens me paraît plus évident en le disant : on ne l'entend pas forcément de la même façon !
Un "Ah!" qui semble dire : quel bonheur d'aimer !
Un "Ah!" qui semble dire : quelle souffrance d'aimer !
Mon "Ah!" à moi ?
Ben, un mélange des deux ! Je ne me "mouille" pas trop...
Sauf qu'à présent, je pense que la souffrance a été remplacée par un ressenti beaucoup moins douloureux. Et ça, c'est le bonheur !
Aimer sa famille, aimer son amoureux, aimer son prochain (aucune connotation religieuse),... L'amour me semble quand même un sentiment qui accompagne mon rapport aux autres. Selon son "destinataire", il n'aura pas la même intensité ou le même impact sur mes émotions.
Je pense que celui que je porte à mes enfants est celui qui est le plus "facile" à vivre, car accompagné d'une certitude d'éternité, parce que les émotions qui en découlent sont sans doute plus faciles à réguler.
Pas de panique, je m'explique ! Je peux être déçue, triste, blessée... par leur comportement, leurs paroles (du genre en colère : "Maman, j't'aime plus!". Grr. Des frissons rien qu'en l'écrivant), mais je finis par me dire que l'amour que l'on porte à sa mère disparaît rarement (enfin je l'espère!!!) et cela me rassure.
Par contre, lorsqu'il s'agit d'autres personnes, là je n'ai plus trop "d'évidences" auxquelles me raccrocher ! C'est dans ce cas que le bas blesse...
Prendre le risque d'être aimée...ou pas. De recevoir le même amour...ou pas.
Ce décalage de ressenti, je l'ai souvent vécu, et mal vécu ! D'autant que j'ai même été capable d'être dans une dépendance affective (dans l'amour de couple). Et oui, une autre dépendance à soigner... Sans doute pas par hasard...
Des émotions positives et négatives décuplées, que je ne contrôlais plus mais que JE déléguais à l'autre.
J'avais tout simplement oublié l'essentiel : m'aimer un peu...
Et l'alcool dans tout ça ? Et bien c'était en finalité une multiplication d'émotions déjà multipliées ! Oui, à ce moment là, je pense que l'on peut parler de souffrance intense... que JE me créais.
Il paraît que nous, alcoolodépendants, nous sommes des hypersensibles... Alors l'amour est sans doute un des sentiments les plus touchés, exacerbés, maltraité... dans ces moments de solitude face à cette fameuse bouteille...
Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif et son futur est toujours conditionnel.
Jean Cocteau
Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout.
Colette
Si l’on doit aimer son prochain comme soi-même, il est au moins aussi juste de s’aimer comme son prochain.
Sébastien de Chamfort
Si tu le veux : viens, je suis déjà là...
Moi !
(paroles toutefois empruntées à Jacques Salomé, et adaptées pour la circonstance...)
Ce sont eux qui l'on dit !
A bientôt