Bonjour,
Je reviens quelques instants sur ce que j'ai écrit récemment "honte, culpabilité,...), et surtout sur l'évocation des propos de mon père. En me relisant, et après réception d'un message, je m'aperçois que l'on pourrait croire que je juge ses réactions très durement .
Loin de là... Je sais qu'il m'aime et qu'il serait prêt à me prendre cette maladie pour la subir à ma place. Je sais qu'il culpabilise beaucoup, se sentant responsable de beaucoup d'évènements qui peuvent m'arriver... De tout cela, je ne doute pas.
Quant au déni, j'en reste quand même un peu persuadée. Il y a du "non-dit dans ses paroles" (quel contre-sens pourtant bien réel), qui lui font employer des mots pour en évoquer d'autres, mais il y a aussi une non acceptation du couple que forme l'alcoolodépendance et sa fille. Je veux dire en ce sens, qu'il ne parvient pas à imaginer la déchéance qu'a pu être la mienne, et qui n'a rien de différent de celle des "pochetrons" dont il parle.
En tous les cas, je ne lui en veux pas, je l'aime aussi et je souhaitais simplement insister sur le ressenti d'un alccolo-dépendant face aux autres, au regard des autres, dans toutes leurs différences.
Même les personnes qui nous aiment le plus peuvent nous faire mal sans le vouloir? Pas seulement. C'est aussi nous qui parasitons leurs messages par, justement, cette honte, cette culpabilité,...
Je suis responsable de la façon dont je reçois ce qui vient de l'autre.
C'est moi seul qui donne sens au message que je reçois.
Jacques Salomé
C'est lui qui l'a dit...
A bientôt