Dignes du bonheur

<br /> <br /> Bonjour Stéphanie,<br /> <br /> <br /> Ravie de te "voir" régulièrment... "Sensation plus forte que la mort". Je partage cette façon de penser que j'évoquerais plus en "sensation de vie réelle et vraie, où la mort n'a pas de raison<br /> d'être"...<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> re Bonjour Stéph !<br /> <br /> <br /> A question mérite une réponse !!! Voilà, je t'explique : je prends du seresta de façon plus ou moins régulière depuis plusieurs mois (ce qui n'était pas bien, je te l'accorde). Mais les faits<br /> étaient là, à la sortie de mon sevrage alcoologique je prenais encore 150 mg de ce benzodiazépine en plus du baclofène. Je ne t'apprendrai sûrement pas combien nous devenons dépendants à ce<br /> médicament, d'où la nécessité en effet de ne pas le prendre trop longtemps. Bref, je suis en cours de sevrage au seresta. Avec une diminution progressive,  j'ai quand même quelques symptômes<br /> de manque. Aujourd'hui à 35 mg, j'espère m'en passer totalement d'ici une semaine. Voilà, j'espère que tu comprends mieux le pourquoi de cette association PROVISOIRE... A bientôt !<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Bonjour Chofe,<br /> <br /> <br /> 48 heures : c'est le temps que j'ai mis à répondre à ton message. J'ai voulu prendre un peu de recul, réflechir à tes propos... et voici ce qui s'en dégage.<br /> <br /> <br /> Tout d'abord, merci d'avoir une nouvelle fois participé à la vie de ce blog. Je vais répondre à ce que j'ai entendu comme une question sur la prise du baclofène et l'envie. Je n'ai plus d'envie,<br /> en effet, mais je ne sais pas encore si cela vient entièrement du baclofène. Je souhaite l'augmenter jusqu'à plus de seresta et après j'aviserai. Quant à la suite de ton écrit. Première<br /> réaction : j'ose espérer que ton avis n'est pas prémonitoire ! Je n'ai en effet ni envie de me retrouver dans un fauteuil roulant, ni au cimetière mais je lutte au contraire contre cela (l'alcool<br /> m'y enverrait tout droit). Mais si tu as des infos concernant l'effet mortel du baclofène, cela m'intéresse ! Quelques précisions toutefois : le baclofène est reconnu par l'Affsaps (il existe<br /> depuis 40 ans et il est parfois prescrit à haute dose pour la sclérose en plaques), mais en effet cette agence émettait une grosse réserve quant à son utilisation sur l'alcoolo-dépendance. Suite<br /> au suivi médical de patients utilisant ce médicament et aux résultats obtenus (nous sommes plus de 30 000 à l'utiliser), l'Afssaps a levé une partie de sa réserve en attendant le bilan des tests<br /> cliniques enfin lancés. C'est un grand pas, mais pas suffisant. Les ES, dans ces résultats, disparaissent tous à la dose seuil. Et comme je le dis souvent, pour l'instant il ne parviennent pas à<br /> la hauteur du positif. Non, je ne ressens pas la prise de baclofène comme une bequille, mais comme une aide supplémentaire, la seule qui ajoutée au fruit de mon travail psychologique, m'aient<br /> permis d'être abstinente. Alors, réalité ? Effet placebo ? Je m'en fous : je prends. En souhaitant pouvoir m'en passer un jour. Voilà, j'espère avoir répondu à  ton commentaire, que j'ai<br /> souhaité transcrire en questionnement... J'espère aussi que ma transcription a été conforme à ce que tu as voulu exprimer.  Bises à toi aussi.<br /> <br /> <br /> <br />